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Les woken banks : le cas de la Silicon Valley Bank

Vignette d'article - Les woken banks

Les banques sont de tailles diverses et s’adressent à différents types de clients. Alors que certaines banques, comme la Silicon Valley Bank, se concentrent sur les investisseurs en capital-risque et les start-ups technologiques, d’autres servent une gamme diversifiée de clients.  

En plus de ces catégories, un nouveau discours de la droite a identifié la “woke bank” comme une catégorie importante dans le secteur bancaire. Récemment, alors que la Silicon Valley Bank a fermé ses portes, les législateurs ont dû faire face aux conséquences de la première grande faillite bancaire depuis plus de dix ans. 

Certains conservateurs, sur les médias sociaux et à la télévision l’ont décrite comme un problème idéologique plutôt que comme une faillite bancaire classique, bien qu’il s’agisse de la plus importante faillite depuis 2008.

Une banque critiquée pour ses actions

Donald Trump Jr. a critiqué l’effondrement de SVB sur Twitter, affirmant que l’adoption par la banque d’une idéologie gauchiste/éveillée avait conduit à donner la priorité aux groupes identitaires plutôt qu’à des pratiques commerciales saines. 

Le sénateur Josh Hawley s’est également exprimé sur Twitter, accusant la SVB de financer des initiatives d’éveil plutôt que de se concentrer sur les activités bancaires, et remettant en question la demande de la banque pour un renflouement par les contribuables (qui est en fait fourni par un fonds bancaire, et non par les contribuables). 

Le représentant James Comer a déclaré sur Fox News que la SVB était connue pour l’importance qu’elle accordait aux politiques ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et qu’elle avait été l’une des banques les plus actives dans la promotion de ces politiques par le biais de groupes de ressources pour les employés.

Des théories du complot autour de la faillite

La raison principale de l’effondrement de la SVB était sa faiblesse financière due à l’impact de la hausse des taux d’intérêt et au ralentissement de l’industrie technologique, qui constituait une part importante de ses investissements. 

L’inquiétude des investisseurs, qui ont retiré leur argent, a entraîné une pénurie de dépôts qui a conduit à la faillite de la banque. Malgré l’assurance du gouvernement fédéral de rembourser tous les déposants, une théorie du complot entourant l’effondrement de SVB a commencé à se développer. 

En effet, les critiques se sont également tournées sur le fait que SVB accordait beaucoup d’importance aux actions, aux climat ainsi qu’aux politique de ESG et DEI (Diversité, équité et inclusion).

Une journaliste du Wall Street Journal Opinion défend même l’idée qu’il y avait des erreurs de gestion et que “l’entreprise a peut-être été distraite par les demandes de diversité”.

Il semblerait donc que cette faillite ne soit plus une question de stratégie économique, mais bien d’un modèle théorique. C’est de cette façon que le terme de “woke bank” s’est développé et se fait de plus en plus une place dans la sphère économique.

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